FETE MEDIEVALE 2018

A

CONTAMINE-SARZIN

Le 23 juin 2018, les membres de l’association se sont réunis pour un repas préparatoire au cours duquel les bénévoles ont testé leurs différentes aptitudes à réaliser des mets (frites, pains, pizzas) avec les différents appareils acquis en cours d’année.



AVANT-PROPOS

C’est 16h00 et le pain cuit par petites fournées

(photo MT Buda 23 juin 2018)


Et c’est ainsi que Frédérique a inauguré une nouvelle friteuse entièrement dégraissée avec tous les accessoires et que Marc a réalisé différents pains dans le four à bois qui a également servi, pour cette occasion, à cuire de délicieuses pizzas personnalisées préparées, avec beaucoup d’attention par Norbert, en fonction des goûts des convives.

Je me suis donc intéressée au four à bois de Marc qu’il a déniché grâce à une petite annonce sur Internet.


Cet ancien four à bois qui pèse près de 400 kg a dû être construit au début du siècle passé. Marc l’a installé sur un ancien char dont la solidité a fait toutes ses preuves.

Inscriptions sur la porte du four

(photo MT Buda 23 juin 2018)

Il s’agit vraisemblablement d’un four Alsatia dont l’atelier a été construit en 1901 dans une maison située au nord de Drulingen (Bas-Rhin) par Chrétien Bauer, serrurier. Elle sera le siège de l’entreprise jusqu’en 1924. A partir d’août 1924, elle sera transférée à Sarrebourg (informations source nico.cec.fr).

Maison sise à Drulingen, photo prise vers 1923

(photo source nico.cec.fr)

En fin de soirée, le temps se rafraîchit subitement et chacun apprécie la chaleur encore présente près du four.


Chacun est à sa place et tous les exposants s’installent tranquillement avant l’arrivée des visiteurs. En début d’après-midi tout est enfin prêt.

Que les festivités commencent.


Et c’est sous un beau soleil que débute la 4ème édition de la fête médiévale le samedi 25 août 2018.


Les bénévoles de l’association Cont’Anim ainsi qu’une partie des membres des différentes troupes présentes lors de la fête

(photo Louis Buda 25 août 2018)

Le four à bois a été transporté la veille sur le parking de la salle des fêtes et en ce début de matinée Marc a déjà débuté son travail. Je le rejoins pour lui fournir une petite aide.


photos MT Buda 25 août 2018

Le four est bien chaud, il faut maintenant retirer les braises et nettoyer les poussières sur la sole.

Le four à bois est enfin prêt et la première fournée de pain est réalisée grâce à l’aide d’Anthony, gérant de la boulangerie pâtisserie de la zone des Bonnets à Musièges. L’association a commandé 120 kg de pâte permettant de réaliser sur deux jours des pains traditionnels de 600 gr à 1kg chacun, la farine provenant d’un meunier régional. Dans un premier temps, il s’agit de diviser en 7 parts les bacs contenant la pâte et de définir le temps exact de cuisson dans ce vieux four à bois.


Anthony prépare la première fournée

(photos MT Buda 25 août 2018)

C’est toute une technique à connaître pour confectionner un bon pain et l’expérience d’un professionnel est nécessaire pour obtenir de bons résultats. En principe, la température d’enfournement du pain est d’environ 250 degrés. Si l’on ne dispose pas de thermomètre, il suffit de jeter un peu de farine sur la sole ; la farine doit brunir puis noircir sans brûler. Il faut environ 45 minutes pour cuire le pain.


Les premiers essais de cuisson

(photos Louis Buda 25 août 2018)

Les visiteurs se précipitent et le pain n’a même pas le temps de refroidir. De nombreuses personnes réservent à l’avance leur pain pour la prochaine fournée et une file d’attente se forme rapidement devant le four à bois. Je pense que nous ne pourrons pas répondre à toutes les demandes tant l’engouement est général. Il faut préciser que ce pain cuit à l’ancienne est fort délicieux. Marc s’est donné beaucoup de peine pour parvenir à satisfaire tous les clients. Et le stand de crêpes ne désemplit pas non plus durant ces deux journées.


(photos Sylvie Canicatti 26 août 2018)


Entre deux fournées de pain, je pars à l’aventure. Je me faufile à travers les stands et je visite les différents campements.


Des rencontres quelque peu insolites lors de mon voyage dans le temps.



Je suis intéressée par une série de jolies épées exposées sur le stand de la troupe médiévale franco-suisse Aquilae Ordo. Les membres de cette troupe constituée en 2014 dans sa forme actuelle m’accueillent avec beaucoup de gentillesse et répondent à mes nombreuses questions. Les combats d’escrime qu’ils présentent sont organisés sans chorégraphie.


Photos MT Buda 25 août 2018

La troupe Aquilae Ordo avec à gauche son étendard

(photo MT Buda 25 août 2018)


Je m’interroge sur une épée très particulière tant par sa taille que par sa forme. Il s’agit d’une épée Espadon à deux mains qui pèse pas moins de 5 kg utilisée du 15ème au 17ème siècle. La lame peut mesurer entre 1,50 et 1,80m. Cette arme était très appréciée des lansquenets (mercenaires) et des gardes suisses (source Wikipédia).


Ouvrage Philippoteaux, gravure couleurs Suisses et Lansquenets

(source Abebook.com)


Ces épées de grandes dimensions étaient portées attachées à la selle du cheval et non dans le dos. Vu leurs longueurs, leur transport sur une selle de cheval me paraît quelque peu hasardeux. J’ai cependant trouvé une gravure ancienne qui démontre cette possibilité sans toutefois y croire vraiment.


L’annonce du début des jeux écossais me permet d’assister à des épreuves de force organisées par la Confrérie des Centaures.


Le stand de la Confrérie des Centaures

(photo MT Buda 25 août 2018)



Les épreuves de force au féminin

(photos Louis Buda 25 août 2018)

La troupe Au Temps des Croisades

(photo MT Buda 25 août 2010)

Les membres de la compagnie de Saint-Roman de Fillinges (photo MT Buda 25 août 2010)


(photos Louis Buda 25 août 2018)


Le dimanche matin, le marché des artisans bat son plein dès 10h00. On croise toute sorte d’activité que nos ancêtres pratiquaient et qui, fort heureusement, semblent se perpétrer. Je laisse le soin au lecteur de retrouver ces métiers anciens qui fascinent toujours le public (photos Sylvie Canicatti 26 août 2018).


Le Maître des Loups me précise d’emblée qu’il ne s’agit pas d’un loup mais la ressemblance est néanmoins frappante

(photos Sylvie Canicatti 26 août 2018)

Les jongleurs participent également à la fête

(photos Sylvie Canicatti 26 août 2018)

L’élégance se décline également avec ces Messieurs

(photos Sylvie Canicatti 26 août 2018)

Et je vais terminer cette rétrospective par une belle chanson médiévale et traditionnelle française qui plairait sans doute à Luc.


Après le repas, la soirée s’achèvera par un spectacle de feu réalisé par la compagnie Irydia.


Cette année encore c’est la troupe l’Esbaudye qui anime en chanson la journée avec notamment Luc et son drôle d’instrument


(Photos Sylvie Canicatti)


Photos MT Buda  25 août 2018

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition

(photos MT Buda 25 août 2018)